Trucs & astuces
Quelques conseils
Que pouvez-vous faire pour maintenir et pour améliorer la santé de vos arbres et arbustes ? Comment éliminer les coccinelles de vos rosiers ? Voici quelques-uns de nos conseils pour votre aménagement paysager !
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Les insectes et vos cèdres
Insectes s’attaquant aux cèdres
Le cèdre est une essence assez résistante aux attaques d’insectes. Toutefois, étant donné la forte concentration de cette essence en milieu urbain, certains insectes en font un plat de choix. Les mineuses du thuya, les mites et les tétaniques sont les principaux insectes faisant des dommages à nos si précieux cèdres. Une haie en santé est beaucoup moins susceptible d’être attaquée par ces insectes nuisibles.
Mineuses du thuya
N’ayant plus accès aux insecticides systémiques d’autrefois, il faut favoriser le maximum de croissance pour éviter des pertes de densité trop importantes. L’application d’un savon insecticide (disponible en centre jardin) lorsque la mineuse est au stade adulte vous permettra de contrôler le nombre d’individus. Les dommages causés par cet insecte se font lorsque la mineuse est au stade larvaire. Les œufs pondus sur le feuillage par les papillons éclosent pour aussitôt pénétrer à l’intérieur du feuillage et s’y développer en toute quiétude. C’est pourquoi il faut être très vigilant suite à l’apparition de ces petits papillons blancs car ils peuvent causer des dommages assez importants en peu de temps suite à la ponte.
Mites et tétranyques
Ressemblant à de petites araignées rouges, ces 2 types d’insectes font des dommages semblables. Ils entraînent un changement de couleur grisâtre ou beige sable au niveau du feuillage. L’application d’un savon insecticide peut aisément contrôler ces insectes. Il faut simplement rester vigilant tout au long de la saison car aucun savon insecticide ne peut être appliqué de façon préventive.
Dépistage
En présence de ce type de décoloration et pour savoir si nous avons affaire à ces insectes qui sont vraiment très petits : secouez le feuillage au-dessus d’une feuille de papier blanche, ensuite passez votre main sur la feuille comme pour l’essuyer et si des traces rouges apparaissent, ce sont ces insectes qui laissent ces traces alors que vous les écrasez.
Photos : Martin L. Desrosiers et Services des espaces verts
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Les insectes dans votre jardin
Insectes s’attaquant aux feuillus et aux autres conifères
Les insectes peuvent aussi s’attaquer aux feuillus et aux autres conifères. Voici quelques conseils et informations à connaître pour protéger vos aménagement paysager.
Mouches à scie
Photo : Services des espaces verts
Les mouches à scie s’attaquent à plusieurs essences : les pins, les épinettes, les frênes et plusieurs autres. Encore une fois c’est l’insecte à son stade larvaire qui fait les dommages. Les larves, semblables à une chenille, se regroupent pour dévorer les feuilles et les aiguilles. L’application d’un savon insecticide sur les branches infectées peut arrêter l’infestation.
Pucerons
Plusieurs variétés de pucerons envahissent nos jardins l’été arrivé, causant un flétrissement sur les arbres et arbustes feuillus. Un fort achalandage de fourmis peut laisser présager une population de pucerons à proximité. Le puceron sécrète une solution appelée Miellat. Ce liquide est souvent la cause de plusieurs désagréments lorsque votre arbre est a proximité d’une voiture, piscine ou galerie. L’application d’un savon insecticide peut aider à contrôler le nombre d’individus.
Photos : Martin L. Desrosiers et Services des espaces verts
Cochenilles
Les cochenilles attaquent plusieurs essences : feuillus et conifères. Cet insecte suce la sève, causant le flétrissement des végétaux. Cet insecte étant protégé d’une coquille dure durant presque toute l’année, il est plus difficile d’utiliser un savon insecticide pour traiter ce problème. La fertilisation de l’arbre favoriserait un maximum de croissance et de santé pour le rendre plus résistant aux dommages causés par cet insecte.
Photos : Martin L Desrosiers et Services des espaces verts
Limaces du poirier (thantrèdes)
Photo : Services des espaces verts
La limace du poirier fait rougir la surface de la feuille en s’en nourrissant. Elle s’attaque surtout aux arbres fruitiers ainsi qu’au cotonéaster. Possédant un corps mou, cet insecte est facilement traitable avec un savon insecticide.
« Squeletteuses »
Nous regroupons plusieurs insectes sous l’appellation « squeletteuse ». Ces insectes font toujours les mêmes types de dommages. Lorsque vous regardez la feuille, vous avez l’impression de voir son « squelette ». Au stade larvaire, ces insectes ont tous un corps mou donc un traitement avec un savon insecticide est possible pour en contrôler la population.
Photo : Services des espaces verts
Mineuses
Il y a plusieurs espèces de mineuses, elles font toujours les mêmes types de dommages et sont toujours aussi difficiles à traiter étant donné leur emplacement à l’intérieur du feuillage. La plupart du temps, ces insectes causent des dommages d’ordre esthétique. Cependant, lorsque l’infestation est très importante, l’impact peut être plus important. La fertilisation favorisant la santé des végétaux peut rendre les arbres plus résistants à ces attaques.
Photo : Services des espaces verts
Agrile du bouleau
Photo : Services des espaces verts
Cet insecte est devenu un vrai fléau dans la région de Québec car les insecticides autorisés sur le marché ne peuvent le contrôler. Lorsque les premiers symptômes se font voir, il est souvent déjà trop tard. Savoir reconnaître les symptômes, maintenir ces arbres dans les meilleures conditions de santé possible et couper les parties infectées sont les bonnes pratiques à utiliser pour ralentir sa progression.
L’écorce de l’arbre infecté devient ondulée et une défoliation se fait voir par la suite. L’abattage est souvent recommandé afin de garder votre aménagement sécuritaire et ainsi éviter que des branches mortes ne tombent lors de grands vents, risquant de blesser quiconque se trouvant à proximité ou de faire des dommages à votre propriété.
Photos : Services des espaces verts
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Quelques trucs pour une plantation adéquate
Les arbres plantés en milieu urbain nous procurent une foule d’avantages, ils participent fortement à rendre notre monde meilleur. Ils nous fournissent l’ombre et l’intimité que nous souhaitons tout en offrant un abri pour la faune urbaine ainsi qu’une valeur ajoutée à notre propriété. L’équipe d’Arboretum Experts est fière de vous donner quelques trucs pour faciliter la plantation.
Emplacement
L’emplacement est le premier critère à considérer lors de la plantation. Dépendamment de l’essence, l’emplacement que vous lui réservez doit tenir compte des particularités de l’essence, de la hauteur que votre arbre atteindra à maturité, de son port, de la fonction que vous lui donnerez dans votre aménagement ainsi que les particularités des arbres choisis (rusticité, tolérance aux problèmes rencontrés en milieu urbain, fructification, perte de feuilles et autres désagréments qu’il faut prévoir).
Quand planter
Les arbres feuillus doivent être plantés soit au printemps (dès que le sol est dégelé), soit à l’automne (de la perte des feuilles jusqu’au gel hivernal). Quant aux conifères (résineux), c’est sensiblement la même chose, tôt au printemps et à partir de la fin août.
Étapes à respecter pour la plantation
- Minimiser le stress avant la plantation, protéger les racines, protéger votre arbre lors du transport, conserver le système racinaire humide et conserver votre arbre à l’ombre jusqu’au moment de la plantation.
- Le site de plantation doit être préparé à l’avance. Creuser un trou 3 fois le volume de la motte de terre contenant le système racinaire. Ajouter un lit de bonne terre ou de compost au fond du trou. Il faut également arroser avant d’y déposer l’arbre (ceci évitera de créer des poches d’air).
- Que ce soit un plant à racines nues ou dans un contenant, il est très important de défaire la motte de terre pour éviter tout étranglement racinaire. Il s’agit ici d’une étape cruciale ayant une incidence sur la vie de votre arbre à moyen terme. Il faut s’assurer d’enlever le plastique de protection lors de la plantation, ou tout autre matériel de rétention des racines même s’ils sont dégradables, car cela peut entrainer des problèmes d’étranglement racinaire pouvant entrainer la mort du plant en question.
- Déposer l’arbre au fond du trou, assurez-vous que le niveau du sol arrive au même endroit que le collet (jonction du système racinaire et de la partie aérienne). La compaction aussi joue un rôle très important, il est nécessaire de piétiner les pourtours de l’arbre pour s’assurer que la motte ne bougera pas à l’intérieur du trou. Un petit ajout de compost autour de l’arbre (2-3 centimètres) créera un amendement de sol et aidera votre arbre à pousser en santé et en beauté. Essayez de garder une zone dégazonnée d’environ 30 cm partout autour du tronc de l’arbre. Un ajout de paillis naturel dans cette zone évitera le désherbage trop fréquent ainsi qu’une meilleure rétention de l’eau suite aux précipitations de pluies.
Élagage
Un élagage léger au moment de la plantation peut être grandement bénéfique. Retirez simplement les branches mortes, malades, qui s’entrecroisent ainsi que les têtes multiples. Cet élagage ne doit pas être trop sévère sinon, il pourrait nuire au développement de l’arbre.
Tuteurage
Un tuteur muni d’une gaine sera très utile durant les premières années de la plantation. Il permettra à votre arbre de développer son système racinaire dès les premières semaines de la plantation (si effectuée au printemps) et du même coup, être beaucoup plus stable lors des années futures.
Attention : Après 2, 3 ou 4 ans, lorsque l’arbre est bien implanté, il est important de retirer la gaine avec le tuteur afin d’éviter que la gaine n’étrangle votre arbre et n’entraine de graves problèmes.
Photos : Services des espaces verts
Arrosage
Suite à la plantation, l’arrosage se doit d’être fait assidûment. Un arrosage au quatre à cinq jours (sauf par jour de pluie) pour les 2 premiers mois suivant la plantation est conseillé. Par la suite, simplement rester vigilant aux températures chaudes et aux sécheresses. Un arrosage en profondeur est de mise lors de ces périodes critiques.
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pratiques culturales
Le cèdre
Il faut premièrement savoir que ce que l’on appelle un cèdre pousse naturellement en milieu forestier. On appelle cette essence THUYA OCCIDENTAL. Pour les besoins de la cause, nous appellerons cette essence « cèdre ». Plusieurs variétés de cèdres sont offertes dans les centres jardins et les pépinières qui nous entourent. Nous pouvons donc bénéficier de plusieurs variétés ayant différentes particularités. En milieu urbain, les variétés les plus communes sont le CÈDRE NOIR, le CÈDRE BLANC et le THUYA OCCIDENTAL (SAUVAGEONS).
Il y a plusieurs avantages à se procurer une haie de cèdres pour votre aménagement. La taille des cèdres doit être effectuée selon les règles de l’art afin de procurer les avantages voulus :
- une plus grande intimité
- un environnement sain en milieu urbain
- un mur brise-son
- une densité uniforme du pied à la tête de la haie
- un contrôle adéquat de la croissance
- une valeur ajoutée à votre propriété
Quelques trucs pour une haie en santé
Le cèdre est une essence qui aime les sols humides. Communément, on dit : « les pieds dans l’eau et la tête au soleil ». C’est une belle image pour une croissance optimum des cèdres. Ils sont sensibles aux grandes chaleurs et aux sécheresses. Un arrosage en profondeur régulier vous évitera donc de mauvaises surprises. Les nouvelles plantations nécessitent notamment beaucoup d’eau. Par ailleurs, un ajout de compost de 2 à 3 cm au pied de la haie annuellement créera un amendement de sol et aidera grandement votre haie à pousser en beauté. Il faut également savoir que le cèdre adore les endroits ensoleillés. Avec un maximum d’ensoleillement ils pourront développer une plus grande densité de leur feuillage et leur croissance sera meilleure. Lors d’une plantation, ou pour améliorer leur croissance, un ajout de fertilisant est recommandé. Suite à une taille, enlever les gros détritus et balayer le reste sous votre haie. De cette façon, les détritus agiront comme un paillis naturel, évitant que la compétition (mauvaises herbes) ne pousse au travers de la haie et conservera le sol un peu plus humide suite aux pluies. Lorsque l’automne arrive, il est important (surtout pour les jeunes haies) d’arroser jusqu’aux gels de novembre, ce qui rendra vos cèdres moins susceptibles à la dessiccation hivernale. Également, un déneigement suite aux fortes accumulations hivernales ou au verglas aidera votre haie à conserver sa forme pyramidale. Finalement, l’installation et la désinstallation des protections hivernales doit se faire par temps nuageux, pour permettre une meilleure acclimatation aux végétaux.
Les conifères demandent peu de taille de formation. Celle-ci vise surtout à augmenter la densité de leur feuillage tout en conservant leur silhouette naturelle, particulièrement chez les espèces à croissance rapide ou ayant tendance à se dégarnir.
Contrairement aux feuillus, les conifères ne produisent pas facilement de nouvelles pousses sur le vieux bois (tronc ou branches vieilles de plus de deux ans). C’est pourquoi il ne faut jamais tailler dans le vieux bois sauf pour enlever une branche jusqu’au tronc. Il faut donc tailler dans le bois jeune, et ne pas tailler trop fortement (2/3 de la pousse annuelle maximum). Seuls l’if et la pruche supportent une coupe dans le vieux bois.
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protection hivernale
Bien installer votre protection hivernale
L’installation de protections hivernales peut prévenir plusieurs problèmes reliés au déneigement ainsi qu’aux précipitations de neige. La photo ci-dessous vous démontre qu’une protection hivernale installée adéquatement aurait pu prévenir cette brûlure causée par le sel
Photos : Services des espaces verts
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un animal dans votre jardin